Quand le passé refait surface [PV Frank & Sarah]

Sarah n'avait rien dit de tout le trajet. Quand Francis s'était brusquement arrêté, refusant de franchir les limites du Collège, Sarah le tira vers elle, en vain. Son bel amour restait de glace devant ses tentatives pour le faire bouger.

- Aller, viens. On ne va seulement que chez moi, lui apprendit-elle.

*En espérant ne pas la rencontrer elle*

Sarah prit une grande respiration et entraina FRancis à sa suite. À son grand étonnement, il avança docilement et la suivit tranquillement entre les rues de St-Emra. Bientôt, ils traversèrent la rue qui délimitait le teritoire des riches et des pauvres et se retrouvèrent dans le quartier riche de la ville. Sarah sentait que Francis enregistait tout ce qu'il votait. C'était compréhensible, c'était la première fois que son amoureux sortait de l'enceinte du Collège. Sarah se dirigea vers une des plus grandes maisons du quartier. C'était sans doute la plus imposante aussi. Ils traversèrent la cour avant et entrèsrent dans le petit vestibule pas si petit que ça. Tennant toujours Francis par la main, Sarah monta à l'étage et emmena le jeune homme dans une vaste pièce meublée sobrement: la chambre de la jeune blonde. Un grand lit trônait face à la porte. Deux larges portes dissiumulaient le garde-robe et une autre porte, un peu moins large, mais vitrée, donnait accès à un balcon qui avait une vuue sur l'impressionnante cour-arrière. Dans un coin de la pièce s'élevait, majestueux, un piano et une guitare. C'était les instruments de Sarah qu'elle employaient pour chanter. Juste à-côté se trouvait une chaîne stéréo et une collection impressionnante de CD de tous genres. Sarah entraina Frank sur son lit et le regarda dan sles yeux.

- Qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi ne me parles-tu plus? demanda-t-elle, anxieuse.

Frank la suivit jusque dans la grande maison, puis dans la chambre de Sarah. Oui, tout était magnifique ici, mais cela n'interressait pas le jeune rebel. Sarah l'avait emmené là pour lui parler, pas pour lui présenter les environs. Il la suivit, en silence. Franics prit place sur le lit de l'adolescente.

- Qu'est-ce qu'il y a? Pourquoi ne me parles-tu plus?

Francis n'avait pas vraiment le gout de répondre à cette question. Car s'il y répondait, il devrait automatiquement y ajouter des explications, mais pour l'instant il n'avait pas trop le gout d'en parler avec sa douce. Il décida donc de la contourner à sa façon.

- Qui te dit que c'est moi qui ne te parle plus? Peut-être que c'est toi qui m'évite, dit le rebel.

Il avait parler sur un ton froid avec ce regard si caractéristique. Un regard glacial qui aurait tôt fait d'effrayer un jeune enfant.

De toute façon, il n'avait aucune envie de lui parler de toute cette histoire. Pas pour le moment du moins.

*Comme ça, il ne veut pas répondre. Il me cache donc des choses. Attend de voir toi, je vais te sortir les vers du nez s'il le faut!*

- Eh bien, cher rancis, je te ferai remarquer que je te dis toujours allo quand je te croise dans les couloirs de l'école, et toi, tu ne m'adresse même pas un seul regard, commença-t-elle. De plus, en retenue, tu ne m'as pas parlé. Habituellement, tu te serais levé lorsque Bourassa est parti et tu serais venu me voir. Mais tu ne l'as pas fait! Pire: quand tu es passé à-côté de moi, tu ne m'as même pas regarder! Je ne suis aps stupide Francis Fournier. Je sais que tu me caches des choses et je veux savoir quoi.

Il semblait à Sarh qu'elle avait été assez clare. C'était bien ce qu'elle allait voir.

[Désolée du post minable, mais j'étais pressée.]

Francis en avait vraiment asser de tout ça. Sarah n'arrêtait pas de lui parler de ça, alors que lui, la seule chose qu'il voulait c'était de rentrer au Collège. Il n'avait pas spécialement le gout de lui parler de ce qui lui arrivait, mais elle ne lui donnait pas le choix. Puisque la jeune blonde tenait tant à savoir, il allait ajouter toutes les émotions qui viennent avec!

- Tu veux vraiment savoir ce qui ce passe? Eh bien pour te rassurer, ça n'a AUCUN rapport avec toi! laissa-t-il échapper avec un regard noir.

Frank cèssa de parler un moment, mais le regard de Sarah lui intima de s'expliquer d'avantage.

*Ha! Pourquoi les filles veulent toujours savoir tout en détail! Un peu d'information ne les satisfaits jamais!*

- Mes parents! Voilà ce qu'il y a! cria-t-il d'un ton sèche. J'ai croisé mes parents l'autre jour! Heureusement pour eux, ils étaient parmis une foule de gens! Mais j'en reviens pas qu'ils osent venir dans les alentours d'ou je suis après ce qu'ils ont faient!! ragea-t-il. J'en reviens pas qu'ils osent se mettre en travers de mon chemin malgré qu'ils savent que je les haient plus que tout au monde!!

Bien sur, Sarah ne pouvait pas tout à fait comprendre les sentiments qui hantaient le jeune homme car il ne lui avait jamais parlé de son passé avant aujourd'hui. Elle remarqua surment les points serré et les machoires crispées de son amant. La seule raison qui l'empêchait de se défouler totalement, c'est que le rebel aimait cette fille... Jamais il ne pourrait lui faire du mal. Même étant rouge de colère.

Sarah entendit la réponse de Francis, mais cette phrase ne la satisfaisait pas du tout. Elle voulait des détails. Elle voulait savoir. Elle voulait comprendre ce que ressentait son ami. Que se passait-il donc dans le coeur de son tendre? Et dans sa tête? C'est ça que la jeune fille voulait savoir. Sarah lui lança donc un regard interrogateur qui l'inciterait peut-être à aller jusqu'au fond de ses pensées.

Frank dévoila tout d'un coup. Les émotions intenses qui se décellaient dans la voix de Fournier faisait frémir Miss Mathew. Qu'est-ce que les parents de Francis avaient pu lui faire qui lui causait tant de peine et de souffrances? Allait-elle enfin savoir? Sarah se rendit soudainement compte que tout un monde les séparaient. Ils ne s'étaient jamais rien dit, ne s'étaient jamais confiés et n'avaient jamais pris la peine de bien se connaitre l'un et l'autre. Malgré tout ce qui les éloignaient, Sarah aimait profondément ce jeune rebel au caractère volcanique. Lorsqu'il eu fini de s'exprimer, la belle blondinette se leva et alla s'asseoir à côté de son cher ami. Elle lui frotta doucement le dos pour le réconforter.

- Frank, je me rends compte à quel point nous sommes des étrangers l'un pour l'autre, commença-t-elle. Malgré tout, je t'aime inconditionnellement et je sais que c'est réciproque. Alors j'ai une proposition à te faire. Si nous recommencions tout depuis le début? On pourrait apprendre à mieux se connaitre et je suis certaine que ça nous ferait du bien. On repartirait sur des bases plus solides. Qu'en dis-tu?

Sarah vit bien que Francis hésitait. Elle incista donc en usant de son charme, c'est-à-dire, de ses beaux yeux.

- Ça ne pourrait pas nous faire de mal. De plus, on se connaitrait mieux et on pourrait mieux se comprendre.

Ça y était, elle le tennait. Un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres quand il accepta.

- Bon, eh bien puisque nous sommes dans le sujet, commence! Explique-moi ce qui se passe avec tes parents.

Bien sûr, ce n'est pas bien manipuler les gens. Mais Sarah n'avait pas eu d'autres choix. Et puis, après, ce serait son tour. Ils étaient donc quitte. La jeune femme entendit un soupir de découragement de la part de Frank. Elle lui sourit gentiment et lui servit un regard insistant, le priant de se vider le coeur. Mais avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, la jeune chanteuse s'empara des lèvres de son rebel préféré. Ils échangèrent un doux baiser emplit de courage, de tendresse et de compassion. Puis, Ce fut les aveux de Francis.

[Désolée pour la longue intervalle...]


Lorsque Francis poussa un long soupir, Sarah sourit de satisfaction. Un éclat victorieux brillait dans ses yeux, car elle savait qu’elle avait triomphé. Elle allait enfin savoir ce qui tourmentait tant son bel ami [son si sexy ami! XD]. Lorsqu’il ouvrit la bouche pour parler, la blonde tut toute ses voix intérieures pour se laisser submerger par l’histoire de Francis. Plus attentive qu’elle à cet instant, tu meurs d’avoir oublier de respirer! Quoi qu’il en soit, elle ouvrit ses oreilles et écouta attentivement chaque phrase de son amant.

Au cours de sa première explication, Sarah hocha la tête de temps en temps, signe qu’elle suivait l’histoire. Quand il arrêta son récit, la jeune femme lui afficha un sourire encouragent, espérant l’aider à poursuivre. Elle était avide de savoir et ne tenait plus en place tellement l’excitation l’habitait. Toutefois, l’étudiante se maîtrisant car elle ne voulait pas vexer Francis. Pas lorsqu’elle était si près de son but.

- Mon père, ne sachant plus trop quoi faire, a commencé à boire et, du même coup, à laisser sa colère aller sur sa femme.

Cette phrase fit frémir Sarah, car elle sentait bien ce qui allait arriver. Lorsqu’il lui cita la mort de ses frères jumeaux, elle se raidit. Comment des parents auraient-ils pu tuer leurs propres enfants ?!? Quel genre de monstres étaient-ce ?? Catastrophée, Sarah ne se rendit pas compte qu’elle avait poussé un petit cri aigu et que sa main était maintenant devant sa bouche. Elle regarda Francis avec de grands yeux horrifiés. Mais elle ne savait pas que la suite était pire encore.

Sarah comprenait pertinemment que Francis n’était pas devenu violent pour rien. Toute sa vie, il n’avait connu que cela. Se défendre avait été une priorité pour le jeune rebel de l’époque. Son instinct de survie avait agi… Lorsqu’il lui parla de sa sœur ébouillante, Sarah lâcha un autre cri et serra les poings. Vraiment, ses parents ne méritaient pas de vivre! Ils n’auraient jamais dû avoir d’enfants! Sauf qu’elle ne leur reprochait pas d’avoir conçu Francis…

Sarah trouvait le passé de Francis épouvantable. Il avait dû tant souffrir… et voilà qu’elle n’avait pas arrangé les choses avec Kevin… Pourquoi la vie était-elle si injuste?!? La belle blondinette était perdue dans ses pensées, elle ne remarqua donc pas le visage cramoisi de Frank, ou bien ne l’avait pas bien remarqué. Pourtant, elle aurait dû y faire plus attention. Lorsque Francis arriva pour la frapper, la fureur qu’elle détecta dans son regard lui fit si peur qu’elle en tremblait. Lorsque Francis s’écroula sur le plancher de sa chambre, Sarah ravala ses sanglots et se leva calmement. Elle devait faire réaliser à ce beau jeune homme que le passé était passé, et malgré nos meilleures intentions, on ne pourrait jamais le changer. Ce qui était fait était fait, on n’y pouvait rien. Par contre, on peut toujours changer le futur. Désirant lui rappeler que maintenant, Francis avait une nouvelle vie dont elle faisait partie, la jeune chanteuse pris sa guitare et gratta quelques cordes. Puis, sa voix emplit la pièce d’une douce mélodie qu’elle avait pratiquée mainte et mainte fois.

« Je t’avais dit d’attendre les beaux jours
Avant que tu m’oublie
Dans le coin de la cour
J’ai tant dansé avec tes tourments
Que plus rien ne sera comme avant

En hiver
Les vents t’on poussé loin de moi
En hiver
J’ai perdu les traces de tes pas
Pour te plaire
J’attendrai que passe l’hiver en toi

Pour que l’on passe les saisons sans douleurs
Je ferrai fondre la glace qui se fige dans ton cœur
Je veux sentir le feu dans tes mains
Et tes yeux qui nous montrent le chemin

En hiver
Les vents t’on poussé loin de moi
En hiver
J’ai perdu les traces de tes pas
Pour te plaire
J’attendras que passe l’hiver en toi

J’attendras que l’hiver fuit ton cœur
J’attendrai que les glaces fondent en larmes
Mais si plus rien ne va
Je livrerais combats
À ces tempêtes en toi

En hiver
Les vents t’on poussé loin de moi
En hiver
J’ai perdu les traces de tes pas
Pour te plaire
J’attendrai que passe l’hiver en toi »

Quelques larmes coulèrent sur les joues chaudes de la menteuse. Mélancoliquement, elle reposa sa guitare et leva sur Frank des yeux piteux. Elle était désolée du passé sombre de son amoureux, mais elle l’était encore plus qu’il l’évite juste parce que ses vieux démons refaisaient surface. Si la mère de Sarah revenait dans le décor, elle ne laisserait pas tomber Francis pour ça. Ne pouvant plus se contenir, Sarah éclata en sanglots amers. C’était bien la première fois que quelqu’un la voyait pleurer comme cela. C’était triste à voir.


[ Chanson En Hiver, de Marie Mai. ]

[Correct. Je te pardonne!]

Frank, toujours sur le sol à se tenir les cheveux de ses mains, écouta la chanson que lui offrait Sarah. Durant toute la chanson, il garda la tête baissée. Il avait enfin réussit à dire et à raconter son passé, après tant d'année. Mais cette révélation lui avait fait extremement mal. Le jeune rebel souffrait de son passé, de ce qu'il aurait pu faire, de ce qu'il aurait du faire... Mais il ne pouvait pas retouner en arrière; il ne pouvait plus rien pour sa soeur... Elle était partie sans qu'il s'en rende vraiment compte. Et ses parents étaient revenus.

Entendant un bruit de pleur, il releva enfin la tête pour voir que la belle blonde pleurait presque pour lui et pour elle-même. Frank devait faire quelque chose. Il ne pouvait tout de même pas la laisser pleure ainsi et continuer de s'apitoyer sur son sort. Encore une fois, comme longtemps auparavant, le rebel enferma à double tours son passé et ses atrossitées dans son coeur. En fin de compte, aurait-il mieux fait de garder tout ça pour lui-même? Il n'y réfléchis pas bien longtemps, car Sarah pleurait toujours.

Francis se leva donc, le visage beaucoup plus calme qu'il y a quelques minutes. Il s'approcha de la fille qu'il aimait et s'assit près d'elle, entourant ses épaules de son bras protecteur. Doucement, il lui caressa le dos. En même temps, Francis cherchait quelque chose à dire qui pourait réconforter Sarah.

- Sarah... commenca-t-il.

Mais le jeune homme du bien se rendre à l'évidence qu'il ne savait absolument pas quoi dire. Il venait de lui révéler son passé, ce qu'il n'avait encore jamais fait avec personne. Elle, elle lui avait exprimée, par une de ses merveilleuses chanson, qu'elle avait ne voulait pas le perdre, qu'elle l'aimait et qu'elle voulait l'aider et être auprès de lui. Que dire de plus?

*Aller! Trouve quelque chose à dire...* s'encouragea-t-il, sans réelle succès.

Frank prit de sa main libre le menton de son amie. Il fit tourner celui-ci vers lui pour attirer le regard de Sarah. Il sécha délicatement les larmes qui coulaient sur les joues de la belle blonde. Elle avait un visage si beau, si sincère. Et ses yeux, d'une telle profondeur. Pendant un moment , il la fixa aisni. Puis il se décida enfin à parler, alors que quelques larmes s'échappaient toujours des yeux de Sarah.

- Ne pleure pas comme ça... dit-il d'une voix presque inoditible.

Francis cessa de parler et regarda de nouveau ces yeux si aspirant qu'il avait devant lui. Il ne savait plus quoi dire, mais, de toute façon, il n'avait pas envie d'engager une grosse conversation surtout après les dernier évènements.

[ Non ster! Dans le fond c'est la chanson Tout nu sur la plage des Trois Accords! ]