solitude (pv Francis & Sarah)

Sarah était là, seule, attendait encore je ne sais trop quoi. Elle était seule, comme d'habitude. Toujours et encore seule. Cette fois, sa solitude lui pesa plus fort que jamais sur les épaules. Elle se leva de sa table et se dirigea vers le comptoir ou elle avait l'intention de prendre un café.

- Ajoutez-moi deux laits, s'il vous plait.

Sarah paya son café et retourna s'asseoir à sa table. Cela faisait deux jours qu'elle rodait dans le coin, cherchant désesérément quelque chose à faire. Peine perdu. Elle finissait toujours ses journées ennuyeuses par une petite visite dans le café et prenait toujours la même chose: deux laits. Elle n'aimait pas le gout amer du café noir et bien fort. Elle rajoutait deux laits pour adoucir le gout. Cela faisait quelques temps qu'elle avait arrêter de mettre du sucre dedans.

Sarah était perdue dans ses pensées, même si elle ne pensait à rien en particulier. Ce sont ces fois ou, pris de tourments, vous vous mettez à penser à tout sans rien penser en même temps. Bref, la jeune fille se sentait seule plus que jamais. Elle soupira. Quelques larmes qui avaient pris naissance au creux de ses yeux se glissèrent sur ses joues froides et blanches sans préavis.

Francis arriva dans le Petit café et alla commender son café noir, comme à son habitude. Il buvait du café depuis déjà un bon bout de temps. Mais il n'en abusait pas. Un ou deux café par jour, c'est tout.

- Merci, dit-il en prenant la tasse que lui tendait le serveur.

Ensuite il allait se diriger vers sa table habituelle, dans le fong de la salle, lorsqu'il vit de petites larmes plisser sur le délicat visage d'une jeune femme non loin de la. Décida donc d'aller voir ce qui se passait.

- Je peux... demanda Francis en pointant la chaisa devant lui.

Ele lui permit de s'assoir, alors il déposa sa tasse sur la table et y prit place.

- Pourquoi pleures-tu?

Bon d'accors ils ne se connaisaient pas, mais il avait envie de savoir la cause de la peine de cette fille si belle. Il voulait la réconforter car, après se qu'il avait vécu, le rebel ne supportait plus de voir les autres pleurer. Même ceux qu'il ne connaisait pas.

Sarah ne leva pas son visage lorsque le jeune inconnu arriva. Elle continua à fixer la table et son café, mais elle se sentait déjà beaucoup mieux car il était venu la voir. Il enlevait une partie de sa solitude. Elle l'en remerciait tellement! Mais garda le silence, même pour lui indiquer qu'il pouvait la rejoindre. Elle ne lui fit qu'un vague geste de la main désignant la chaise libre en avant d'elle. Sarah ne leva pas plus la tête.

- Pourquoi pleures-tu?

En entendant cette question, l'étudiante dégluti. Finalement, elle aurait mieux aimé rester seule. Mais...

Elle ne trouvait tellement pas de réponse approprié à la situation! Et peut-être qu'elle devrait tout garder pour elle. Ou bien peut-être que son interlocuteur est quelqu'un de confiance, qui sait? Elle le saurait par le regard. Sarah devinait la personnalité des gens en croisant leur regard et en étudiant leur expression faciale. Elle réussissait justement presqu'à tout les coups. Parfois, elle pouvait deviner quelques traces du passé des gens, particulièrement si ce dernier est triste. A regret, elle leva la tête en séchant ses larmes discrètement. Elle chercha rapidement une réponse dans sa tête, une réponse convenable.

- Pour rien, pour rien... non, dans le fond... C'est juste que mon chien s'est fait écraser hier... tu comprends? C'était mon meilleur ami... C'était un cadeau de mes grands-parents... Ils sont morts la même année qu'il m'ont fait ce cadeau. C'était mon seul souvenir d'eux, le seul lien qui me rattachait encore à eux...

Premier mensonge. Il parraissait tellement innapercu! Personne ne pouvait se douter que c'était un mensonge. Personne, sauf Sarah, bien sur! En s'expliquant, Sarah avait étudier le visage de Francis. Elle lui dénicha une expression triste, mélancolique. Son regard était quelque peu dur et froid, mais il avait un fond de chaleur, une étincelle de fragilité dans ces yeux bleus. Sarah devina que c'était un rebel au passé très triste et douloureux.

- Oh... Je.. je suis désolé. Je comprend très bien se que tu ressens.. j'ai en quelque sorte déjà vécu une situation semblable... Mais... ne t'inquiète pas.. ca va passer... Et puis, tes grand-parents resterons toujours dans ton coeur... lui dit-il doucement.

Francis n'avait, bien évidemment pas remarquer que c'était un mensonge. Il croyait que c'était vrai, qu'elle ne lui mentait pas.

Il faut dire que réconforter les autres n'a jamais été son point fort... Surtout si la situation lui faisait penser à son passé... À sa soeur...

Cependant, Francis secoua la tête pour éviter de penser à tout cela. Il ne désirait pas penser à son passé, pas en présence des autres. Il essaya donc de changer de sujet.

- On ne s'est pas encore présenté... Moi c'est Francis. Et toi?

Lorsqu'il lui dit son nom, Sarah sut sur-le-champs qu'il ne mentait pas. Et elle avait remarquer aussi qu'il n'avait aps remarquer que c'était un mensonge. Finalement, elle avait le talent de comédienne de sa mère, malheureusement...

Encore une fois, elle se retrouva dans un dilemme. Devait-elle mentir encore ou lui dire son véritable prénom? Dire la vérité serait plus prudente, au cas ou il la découvrirait lui-même. Francis se douterait alors de quelque chose. Il vallait mieux le garder encore dans son jeu pour qu'il ne sache pas la vérité du mensonge, c'est-à-dire que Sarah est maitre dans l'art de mentir à qui que ce soit, même à elle-même.

- Je m'appelle Sarah. Es-tu au collège St-Emra?

Elle saurait, avec cette question, tout de suite si elle devait acter ou bien parler honnêtement. Elle n'avait pu le voir sur le visage du garcon, si elle pouvait lui faire confiance ou non. Ca dérangeais Sarah beaucoup, vraiment beaucoup. Ca voulait dire que cette personne était apte à découvrir son jeu. Elle n'aimait pas ca du tout. La seule personne qui avait pu, autrefois, savoir discerner le vrai du faux avait été son père, un riche juge mort il y a quelques temps. Malgré cela, ils avaient été très proche l'un de l'autre. C'est pour ca que c'est la jeiune collégienne qui a hérité de toute son immense fortune en entier. Ne voulant pas laisser son passé pénétrer encore plus dans son esprit, Sarah chassa ces pensées et but une gorgée de café au lait pour se détendre.

- Oui, je vais au collège St-Emra. Toi, tu y vas aussi?

Francis prit une gorgée de café puis attendit sa réponse. Il espèrait qu'elle y était tout autant qu'il espèrait qu'elle n'y aille pas. Pourquoi? Parce qu'il voulait apprendre à la connaitre, mais il avait peur... peur de ses sentiments.. Si jamais...

** NON!!! C'est Raf que j'aime! Je l'aime de tout mon coeur! Et elle aussi! Sarah peut bien être au collège St-Emra elle aussi. Ce n'est pas grave. Je m'en fou.**

Francis prit une autre gorgée de café et continua de regarder Sarah.

-Oui, je vais aussi au Collège.

Sarah remarqua que Francis l'observait d'une drole de manière. Elle se demandait si elle avait quelque chose de pas correct. Avait-elle renverser du café sur elle? Non, elle aurait senti le liquide chaud sur son linge. C'était autre chose... mais quoi?!? Ca la gênait de voir quelqu'un la fixer comme il le fait. Etrange aussi...

- Est-ce que ca va? Est-ce que j'ai quelque chose...?

Sarah était confuse. C'était la première fois qu'on la regardait ainsi. Elle était habitué qu'un gars se retourne sur son passage parce qu'elle est belle et assez sexy, elle en avait conscience et ca lui plaisait assez. Mais qu'on la regarde comme ca, comme si on faisait un combat intérieur pour quelque chose ou quelqu'un, ca, elle n'en avait vraiment pas l'habitude. Ca l'intimidait un peu.

C'est à ce moment que Francis s'appercut qu'il n'arrêtait pas de la fixer. Oupss!!Il passa la main dans ses cheveux pour se réveiller un peu.

*Mais qu'est-ce qui te prend?! Genre d'affaire!! T'arrête pas de la fixer! Calme toi!* se dit-il intérieurment.

- Hum.. Oui, oui ca va. J'était un peu dans la lune je crois...

Mais pourquoi il se comportait ainsi! Ce n'était pas son genre... D'habitude il était froid avec les autres. Il ne s'en appeochait pas trop ou bien il s'en approchait, mais ne leur parlaient pas tant que ca. D'habitude, il ne les regardaient pas comment ca! Francis Fournier était, en général, froid, dur, indiférent, bagareur.

- Bon.. hum.. je crois que je vais y aller, dit-il puisqu'il ne savait plus quoi dire d'autre...

Sarah le regardait toujours. C'était à son tour de fixer Francis. Prise au dépourvue quand il dit qu'il voulait partir, elle se ressaisie et dit prestemment:

- Non! Bin... si c'est ce que tu veux...

Elle soupira. Elle, la reine des mensonges, ne savait plus quoi dire. D'habitude, elle trouvait toujours un sujet de conversation! N'importe quoi! Au pire, elle partait une discution sur un mensonge. Elle disait n'importe quoi! Mais là, rien. Elle ne voulait pas qu'il parte. Il lui avait fait gouter à la joie de la compagnie de quelqu'un, elle ne voulait pas se séparer de cette joie. Elle ne voulait pas perdre la lueur de bonheur qui était apparue dans sa vie obscure.

- Mais... s'il te plait, reste... je n'ai vraiment pas envie de ca...

Sarah voulait dire qu'elle n'avait pas envie de retourner chez elle, dans cette grande maison riche et vide. Elle ne voulait plus être seule. Elle leva la tête, le coeur fragile. C'est alors que son regard démuni croisa celui de Francis.

Une étrange transformation opérait en elle. Elle ressenti un drole de truc au fond d'elle. Quelque chose qu'elle n'avait pas ressenti depuis que son père était mort...

Francis fut bien surprit qu'elle lui demanda de rester d'un ton aussi présipité.

- Bien... je peux rester encore un peu...

Et il se rassit. C'est alors qu'il croisa le regard de Sarah... Mais qu'est-ce qu'il lui arrivait? Il se sentait bizarre... Francis ressentait quelque chose qu'il ne devrait pas ressentir.

* Non! Arrête ca!! Tu dois te reprendre! Tu ne peux pas faire ca à Raf... Tu ne peux pas faire ca! Ce n'est pas quelque chose à faire Même pour un rebel..* essaya-t-il de se convaincre.

- Hum.. Au fait, tu n'as pas envie de quoi? demanda-t-il pour se changer les idées.

Il fallait vraiment que Francis cesse de ressentir ca.. Mais c'est si dur de controler ses sentiment....

Rafaëlle était tout joyeuse se matin.Elle avait passer une belle nuit et elle avait bien dormis.Elle passa avec son café noire devant toute les tables.Puis,elle apperçus Françis.Elle se précipitat sur lui mais arrêtat à la dernière seconde en le voyant en compagnie d'une autre fille...Une autre personne qui l'abandonnait.Elle avait fais des conclusion trop vite,mais elle croyait se qu'elle voyait.Frustré mais déçus à la fois,elle alla s'asseoir a une table vide que personne ne fréquantait jamais....sa table.

*Je ne dois plus me faire de fausse idée*,penssat-elle.

Elle fie comme si de rien n'était,buvant son café noire et se fouttant de se que Françis ferait désormait.

Sarah était comme hypnotisée par ce regard si... foudroyant. Elle ressentait une étrange sentation, comme un creux dans l'estomac. Elle n'osait plus bouger, de peur de rompre ce lien invisile qui se créait. Ces yeux glacé... ce regard triste d'un chien battu qui ne se laissera jamais avoir...

*Comme un gouffre sans fond qui vous aspire sans que vous puissiez réagir... Et il vous empêche de remonter.*

Elle sentait que quelque chose d'inabituel se produisait. Sarah eut soudainement une joie immense. Ses yeux brillèrent d'une nouvelle flamme. Elle croyait qu'elle venait de trouver un ami, quelqu'un en qui elle pourrait avoir confiance en tout temps. Elle réfléchis rapidement si elle voulait quelque chose, puis, une idée lui vint à l'esprit.

- Je n'ai juste pas envie de rentrer chez moi... Tu ne peux pas savoir... tu sais, mon chien... ça ferait trop de souvenirs tristes... c'est trop récent encore...

Sarah fixait Francis dans les yeux, détaillant son regard le plus précisément possible. Elle ne voulait jamais l'oublier. Elle était tellement concentrée qu'elle ne remarqua pas la présence d'une autre fille dans le café qui s'était approchée, puis éloignée d'eux rapidement. Tout ce qu'elle voyait, c'était un potentiel ami... Et c'était tout ce qu'elle voulait voir.

- Ouais... Je peux comprendre ca... Moi non plus je n'ai pas envie de retourner chez moi... En fait je ne peux pas vraiment, de toute façon...

À ce moment la, Francis avait le regard triste... presque dépressif... Sa soeur lui manquait terriblement. Et jamais plus il ne pourra la revoir.... Il poussa un long soupir avant de chasser toutes ces pensées si... si triste et regrètable qui le mettait souvent en colère. Francis n'avait pas envie de se facher surtout s'il risquait de blesser Sarah...

Puis il se rappela tout à coup, Rafaelle! Justement, son regard parcouru la salle et vit... Rafaelle assise plus loin! Et si elle l'avait vu? L'avait-elle écoutée? L'avait-elle espionnée? Non... surment pas...

*Si elle croit que je.... Elle va vouloir... Il faut que je lui parle! Pas tout de suite.... Si elle m'a vu, elle ne voudra surment pas me parler pour l'instant... Je vais aller la voir plus tard..*

- J'ai fini mon café, dit-il après avoir bu la dernière gorgée. Et toi?

Sarah regarda d'un air intriguer le visage de Francis quand ce dernier se rembrunis. Elle se demandait bien ce qui se passait dans la tête de son... ami? Elle se demandait si elle pouvait li attribuer ce nom. Elle aimerait tellement ça! Ça lui procurerait une impression de bien-être incroyable. Sa solitude s'envolerait presque pour de bon. Il y aurait toujours l'ombre de sa mère et de son père qui régnait dans l'esprit de la collégienne. C'était désagréable, ce sentiment d'absence toujours présente, et ne jamais pouvoir avoir la chance de la bouchée entièrement. Ce sentiment omniprésent dans la vie de Sarah était un handicap grave à son intégration au Collège. Elle but une gorgée de café tout en observant les alentours. Le lien qui avait unis Sarah et Francis quelques secondes plus tôt avait été rompu. Un étrange malaise séleva entre les deux personnes. Sarah finit son café.

- Oui, je l'ai fini aussi...

Hésitation. Malaise. Silence. C'était gênant, cette instabilité entre deux personnes. Pourquoi Sarah n'avait-elle donc aucun de sujet de conversation?!? Elle qui disait toujours quelque chose d'habitude... Enfin, quand elle était petite car à cette époque où son père était encore en vie et où sa mère était beaucoup plus souvent à la maison, Sarah avait plein d'amis et amies. C'était la plus populaire de son école. Et un jour, pouf! Déménagement, puis brusquement et beaucoup plus tard, mort subite et brutale de son meilleur ami, son père...

Le pire, c'était que la petite Sarah avait assisté à ce meurtre. Elle se souvenait qu'elle allait voir son père après l'école, elle allait traverser la rue qui la sépaait de son paternel lorsqu'une voiture noire fonça à toute vitesse et on entendit qu'un coup de feu dans la rue. Sitôt le véhicule parti, Sarah avait découvert le corp de son père étendu sur le trottoir et dans la rue, du sang presque partout.

À ce souvenir atroce, une larme apparut entre les cils blonds de l'adolescente et glissa le long de sa joue, lentement, comme si toute la douleur du monde était enfermée dans cette minuscule goutte d'eau. Pour chasser ses idées noires, Sarah se leva d'un bond et proposa à Francis une petite ballade dans le parc.

- L'air frais nous fera le plus grand bien à tout les deux.

Elle avait remarquer que Francis aussi était triste et cela l'affligeait, mais aps autant que la vision de son père, étendu raide, mort, le sang continuant à couler, tachant sa belle chemise blanche toute neuve...

Francis trouva cela une bonne idée, mais.... Peut-être devrait-il aller retrouver Rafaelle? Elle devrait surment être bouleversée car elle pensait probablement qu'il la trompait...

*Ok, une petite promenade dehors et ensuite je vais la voir...*

L'air frais... Oui, ca il en vait grand besoin.

- Oui. Allons-y. dit-il en se levant.

Il sort du Petit café suivit de Sarah pour se diriger vers le parc, à l'extérieur. De l'air frais... De l'air de dehors... Justement se qu'il avait besoin pour remettre ses idées en place. Il faut vraiment qu'l arrête de penser à son passé... sinon il fera une vrai dépression bientot! Mais c'était si difficile de l'oublier... Autant ses soeurs que ses frères... Et surtout, jamais il ne pourrait oublier toutes les horreurs que ses parents leur ont faient subir... Les coups de poings... Les couteaux... Les claques... Le sang... Les pleures... La soufrance... La peur.... La terreur... Les cris... La douleure.... La mort.... Tout cela faisait parti de son passé à lui...

[Suite dans le parc.]

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